Ahhh l’AR et la VR, ces deux technologies qui font aujourd’hui pleinement partie de notre quotidien. Pourtant pas si jeunes que ça puisqu’elles ont vu le jour dans les années 1950, elles font partie des phénomènes qui ont permis le développement ainsi que la démocratisation des technologies de l’information et de la communication, aussi appelé TIC.
Les premiers pas de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle.
Initialement, ces deux technologies étaient principalement destinées au gouvernement, aux forces militaires et à la NASA, dû aux coûts importants des supports notamment.
Avec le développement et la démocratisation des ordinateurs et des smartphones mais aussi l’arrivée sur le marché de lunettes AR, de casques VR et d’outils comme ARKit de Apple et ARCore de Google, de plus en plus de cas d’usages commerciaux ont vu le jour ces dernières années et ne cessent de se développer.
Effectivement, de plus en plus de sociétés utilisent l’AR et la VR aujourd’hui. Que ce soit dans le monde médical pour la visualisation de lésions à traiter en 3D et la réalisation d’opérations en virtuel pour se tester, dans le monde automobile pour la découverte d’un nouveau véhicule et le choix de ses options, ou encore dans le retail pour la mise en avant de nouveaux produits et l’essayage de chaussures ou de lunettes.
Avant d’aller plus loin, un bref rappel s’impose pour bien distinguer ces deux technologies.
Revenons ensemble sur le concept de l’AR, ou réalité augmentée.
La réalité augmentée permet d’ajouter une couche d’informations virtuelles (que ce soit des éléments graphiques en 2D ou en 3D) sur l'environnement réel qui nous entoure. Un appareil est donc nécessaire pour mixer ces éléments réels et virtuels. Il peut s’agir de lunettes de réalité augmentée comme les Hololens de Microsoft mais également d’une tablette ou d’un smartphone.
Vous l’aurez compris, cela donne énormément de potentiel à la technologie étant donné la croissance exponentielle des détenteurs d’un smartphone, la rendant hyper accessible au grand public.
Le but de l’AR est réellement d’enrichir notre environnement au travers d’informations virtuelles contextualisées, de manière à ajouter de la valeur à l’expérience que l’on vit.
Des exemples bien connus sont les filtres utilisés sur Snapchat et Instagram, l’application Pokemon Go ou encore les informations visuelles ajoutées derrière madame météo à la télévision.
Vous souhaitez des exemples made by Underside pour connaitre d’autres cas d’usages dans le milieu du business ? Avec plaisir !
En 2015, un mois avant la sortie officielle de l’Apple Watch, Underside avait développé l’application « ARWatch » qui permettait de tester en avant-première l’Apple Watch sur son poignet.
Le but ? Pouvoir visualiser la montre connectée sur son propre poignet, grâce à la réalité augmentée, et tester les différentes tailles et couleurs du produit. Il suffisait d’imprimer le “marqueur” proposé (un repère visuel détecté par l’appareil et permettant de déclencher une action), de le placer sur son poignet et de télécharger et lancer l’application pour visualiser l’Apple Watch au travers de l’écran de son smartphone.
Cette application made by Underside a fait un buzz énorme : plus de 90 000 téléchargements en quelques semaines seulement et une foule d’articles rédigés sur le sujet à travers le monde.
En 2019, nous avons réalisé le nouveau studio virtuel de l’émission française « On Refait Le Mac ». Tout comme les bulletins météo, le principe utilisé est celui du chroma key ou green wall, qui consiste en le remplacement du fond vert par des éléments virtuels (en 2D ou en 3D) et donc en un mix entre le monde réel et ces informations virtuelles.
Des expériences en réalité augmentée ont également été développées pour des groupes tels qu’Auchan et Carrefour, permettant d’allier les aspects ludiques et utilitaires de la technologie. Le catalogue de jouets de fin d’année de Carrefour par exemple avait été augmenté au travers d’animations en 2D et en 3D, rendant l’expérience des enfants et de leurs parents plus ludique et interactive.
Et la réalité virtuelle alors ?
La réalité virtuelle ou VR, quant à elle, permet de complètement immerger l’utilisateur dans une monde virtuel généré par une machine. La technologie nécessite donc un casque de réalité virtuelle, comme les oculus (Rift, Go et Quest) par exemple.
Des interactions peuvent avoir lieu avec l’environnement virtuel au travers notamment de manettes, qui permettent de déplacer des objets, d’ouvrir des portes etc.
Jeux vidéos, visites virtuelles, campagnes de sensibilisation ou éducatives… Les cas d’usages sont nombreux.
Place à quelques exemples réalisés par Underside pour rentrer dans le concret.
Plusieurs campagnes de sensibilisation ont été réalisées. L’avantage de la réalité virtuelle est de pouvoir faire vivre quelque chose aux utilisateurs. Afin de les sensibiliser à d’éventuels dangers, c’est bien plus impactant qu’un discours ou qu’une vidéo classique. Une expérience a notamment été développée pour sensibiliser les jeunes au trespassing, le fait de traverser les voies de chemin de fer.
Nous avons également développé des campagnes éducatives, notamment pour expliquer le fonctionnement des satellites Galileo pour l’Agence Spatiale Européenne. Le but était de montrer le rôle de ces satellites dans un sauvetage en mer, grâce à la détection des naufragés. L’utilisateur pouvait donc se retrouver en pleine mer et vivre son propre sauvetage.
Des visites virtuelles de bureaux, d’hôtels ou encore d’autres époques ont aussi été réalisées, permettant des expériences plus contemplatives permettant de découvrir d’autres lieux.
La réalité virtuelle étant avant tout connue pour les jeux vidéos, Underside a bien entendu eu l’occasion de développer plusieurs jeux permettant entre autre d’animer des événements en proposant des stands VR aux invités.
Des expériences enrichies grâce à ces technologies ?
Depuis 2018, la réalité augmentée et la réalité virtuelle s’imposent petit à petit dans le marketing. L’une comme l’autre permettent réellement la création d’expériences innovantes, mémorables, ludiques et immersives et jouent un rôle important dans la mise en avant de produits et de marques et la rétention auprès des utilisateurs.
On commence alors à parler de marketing immersif, qui renforce le sentiment d’appartenance du consommateur en jouant sur l’empathie, l’émotion et l’engagement. Des atouts importants dans ce contexte où l’être humain cherche à vivre des expériences personnalisées, fortes, qui lui parlent et dont il se souviendra longtemps.
Un bon exemple de marketing immersif est l’application de IKEA, qui permettait aux potentiels acheteurs de tester les différents produits chez eux avant de passer à l’achat. Ils pouvaient ainsi visualiser les meubles et éléments de décoration dans leur intérieur afin de se projeter plus facilement. Une expérience inédite au service du consommateur.
L’entreprise « JCDecaux » a récemment placé 40 totems dans la ville de Colmar, affichant des QR Code permettant aux utilisateurs de visiter la ville de manière augmentée. L’expérience leur permet effectivement de découvrir les lieux emblématiques au travers de leur smartphone, d’obtenir des informations supplémentaires en AR et d’être guidé via une carte interactive. De quoi s’immerger complètement dans l’histoire de la ville.
Réalité augmentée et réalité virtuelle : what’s next ?
Ces deux technologies ne sont pas prêtes de s’éteindre… Et tant mieux ! De nombreuses sociétés y investissent du temps et de l’argent pour pallier à des problèmes actuels et in fine, rendre le monde meilleur. Cela passe notamment par la combinaison de l’AR et de la VR avec l’intelligence artificielle.
En juin 2021, à Toulouse, une prothèse du genou a effectivement été réalisée grâce à l’alliance de la réalité augmentée et de l’intelligence artificielle.
Comment ? Via des lunettes connectées et des capteurs Bluetooth placés sur le tibia et le fémur du patient. Un modèle 3D du genou réalisé via un scanner permet de simuler la pose de la prothèse avant l’opération et d’éviter tout problème le jour J. Le jour de l’opération, le docteur accède à toutes les informations collectées lors de la simulation grâce à ses lunettes connectées qui viennent superposer ces infos dans son champ de vision.
Un autre exemple est celui des nombreux incendies qui sévissent malheureusement dans plusieurs pays depuis le début de l’été. Quelques sociétés se penchent sur des innovations technologiques permettant d’assister les pompiers dans leurs interventions : l’usage de drones pour piloter des canadairs dans des zones peu accessibles par l’homme, des lunettes de réalité augmentée pour connaître la chaleur exacte d’une pièce avant d’y entrer et encore de nombreuses autres pistes très intéressantes dans ce domaine.
Finalement, Ray-Ban et Facebook se sont associés pour sortir tout prochainement des lunettes de réalité augmentée. Des lunettes au design de la célèbre marque Ray-Ban qui ajouteraient des éléments en 3D dans notre monde réel et permettraient notamment d’aider les gens à se situer dans une ville, de retrouver des objets perdus ou encore de prendre des photos et des vidéos. Le tout accompagné d’intelligence artificielle. Bref, nous sommes impatients de voir ce que ce projet réserve.
En conclusion.
La réalité augmentée, la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle sont des technologies qui permettent réellement de nous assister dans nos tâches et activités quotidiennes, nous simplifiant la vie, limitant les erreurs et nous faisant vivre des expériences de plus en plus intenses.
Ces technologies ouvrent la porte à des possibilités infinies. Et qu’en sera-t-il dans cinq à dix ans ? Elles révolutionneront sans doute notre façon de vivre grâce à des avancées technologiques énormes.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Comment imaginez-vous l’usage et l’évolution de ces technologies ?
On se retrouve très vite pour un nouvel article,
Romane & Hélène. 🍓